ü      Sélectionnez un lieu de fête à l’écart des agglomérations : au milieu des champs, une bâtisse à proximité si le temps jouait le trouble-fête… et un large chemin ombragé,

ü      Décidez d’une date fixe pour les retrouvailles, un samedi fin juin-début juillet, époque où le risque de mauvais temps est plus faible et juste avant les congés de certains,

ü      Définissez l’objectif ambitieux et ses modalités :

- la réunion de votre promotion du Lycée d’Hyères, de toute votre promo,… voire même les profs, ça pimente les retrouvailles !

- un pique-nique, chacun apporte sa “ gamelle ”, sa “ bonne bouteille ” et on met tout en commun… comme au temps du Lycée !

ü      Concevez de bons itinéraires, avec une bonne carte et des détails les plus exhaustifs possibles pour localiser la réunion,

ü      Munissez-vous de votre carnet téléphonique complété lors du Centenaire du Lycée, l’annuaire régional à portée de main, dégagez votre emploi du temps (car de temps, vous allez en avoir besoin !), armez vous de patience, enfin appelez ! ! !

ü            

Metcalfa pruinosa, la cicadelle blanche

Ce ravageur originaire d’Amérique du Nord, signalé en France à partir de 1985 est aujourd’hui présent dans toute la partie Sud de la France . Plus de 300 plantes hôtes sont répertoriées aussi bien en cultures maraîchères, fruitières, ornementales  que sur les plantes adventices mais c’est sur les espèces suivantes que l’on observe les plus fortes pullulations : mûrier, mûrier platane, vigne vierge, vigne, Pittosporum, agrumes, figuier, pommier, poirier, pêcher, prunier, …

Un adulte d’aspect blanc qui saute lorsqu’on le dérange

L’adulte est couvert d’une pruinosité blanchâtre, masquant sa coloration gris/bleu très sombre, il mesure 7 à 9 mm de long. L’adulte est très mobile : dérangé, il se déplace vivement ou s’envole.

Les larves sont aplaties, franchement blanches et recouvertes également d’une cire poudreuse et filamenteuse. Leur taille évolue de 1 à 7 mm en fonction du stade larvaire. Elles laissent sur les feuilles des dépôts de pruinosité cotonneuse blanche et collante.

Les adultes pullulent en été

On observe les larves sur la face inférieure des feuilles les plus proches du sol. Les adultes en revanche se tiennent plutôt sur les rameaux de leur plante hôte, de préférence à l’ombre. Lorsque les populations sont importantes, on peut voir les adultes répartis à la suite les uns des autres comme des grains de chapelet, sur les jeunes branches d’arbres, arbustes ou ronces.

A partir du mois d’août, les oeufs sont déposés dans des anfractuosités de l’écorce de nombreuses essences arborescentes et arbustives. Le ravageur passe l’hiver sous cette forme, jusqu’au mois de mai durant lequel apparaissent les premières larves. Cinq stades larvaires vont se succéder, les adultes seront visibles à partir du début du mois de juillet et jusqu'en octobre. On note une seule génération par an.

Quel risque pour les jardins ?

Comme tous les homoptères, Metcalfa pruinosa est un insecte piqueur s’alimentant de la sève de la plante hôte. Ce n’est qu’en cas de très forte pullulation qu’un affaiblissement des végétaux est observé. Metcalfa pruinosa est surtout préjudiciable par ses sécrétions (cires, miellat). L’insecte rejette par l’anus le trop plein de sève absorbée sous la forme d’un liquide concentré sucré qui se dépose sur les parties du végétal disposées sous l’insecte. Sur ce miellat se développe un champignon noir communément appelé fumagine et formant une croûte noire à la surface des feuilles.

Metcalfa pruinosa est extrêmement polyphage et peut se révéler rapidement envahissante. L'aspect visuel des végétaux est déprécié : pruine cireuse, miellat, fumagine.

Stratégie de lutte

Le laboratoire de Valbonne (centre INRA d’Antibes) dirige un programme d’acclimatation d’un hyménoptère parasitoïde : Neodryinus typhlocybae.Cette méthode de lutte biologique, entamée en 1999 dans le département du Var, commence à être efficace. Ainsi, la pression de population de Metcalfa pruinosa a fortement diminué à proximité des points de lâchers. Le parasitoïde est observé sur tout le littoral azuréen ainsi que dans l’arrière pays. Le comportement le plus respectueux de l'environnement est d’attendre patiemment que le parasite s’installe. Pendant cette phase il est préférable d’appliquer le moins possible d’insecticides. Il est possible de détecter la présence du parasitoïde en repérant les cocons de forme circulaire sous l’exuvie larvaire de Metcalfa pruinosa. Ces cocons sont observables toute l’année, le plus souvent à la face inférieure du feuillage d’arbres persistants (pittosporum, camélia, frêne, agrumes…).

Dans certaines situations, la lutte chimique peut être indispensable, notamment en pépinières.

Toutes les familles chimiques ont une bonne efficacité, utilisez un produit homologué pour l'usage arbres et arbustes d'ornement - traitement des parties aériennes - ravageurs divers. Seules les interventions sur jeunes larves sont efficaces (L1 et L2). La date optimum de traitement se situe de mi-mai à mi-juin selon les secteurs (observations indispensables). L’application doit être positionnée sur les sites d’éclosion seulement, après observation des larves, en privilégiant les feuilles de la base. Des recolonisations par les adultes sont toutefois possibles en environnement fortement infesté.

Le miellat, très abondant est favorable au butinage des insectes pollinisateurs (abeilles), n’utilisez en aucun cas des produits dangereux pour les abeilles. N’appliquez pas d’insecticides pendant la floraison et traitez aux heures fraîches de la journée.

Tous les traitements sur les insectes adultes sont inefficaces. En effet, ceux-ci sont recouverts d’une pruinosité cireuse qui les rend résistants aux spécialités insecticides. Le surdosage et la multiplication des interventions ne contribueraient qu’à éliminer tous les auxiliaires de son jardin et à préparer ainsi un terrain favorable aux pullulations de divers autres ravageurs.

Que faire si vous constatez de fortes populations d’adultes durant l’été ? Proscrire les traitements insecticides en recherchant toutes les pratiques contribuant à déranger l’insecte ou à gêner son installation sur la plante : par exemple un arrosage régulier du feuillage. Des pulvérisation de TEEPOL à 2 % semblent donner de bons résultats.

Pour tous renseignements complémentaires adressez vous à Eric Chapin FDGEDON du Var

727 avenue Alfred Décugis 83400 Hyères tel 04.94.35.22.84 Fax 04.94.12.32.80

                                                Email :   ericchapin.fredon@wanadoo.fr