Le mot du président Une nouvelle année commence, nous allons continuer le travail entrepris l’an dernier. Nous espérons mettre en place le site Internet de l’Amicale ce qui facilitera le contact entre anciens élèves. Le gros travail consiste à mettre à jour le fichier des anciens élèves,, en effet , suite au courrier envoy‚ à toutes les promotions du lycée, peu de réponses nous sont parvenues. Vous allez retrouver cette année des articles de l’amicale dans le journal «Pays Varois». Sachez aussi que les pages de «l’Immortelle» vous sont ouvertes, envoyez- nous des articles ou tout simplement de vos nouvelles qui seront publiées. Merci à tous de votre soutien et de votre collaboration. Amicalement L’Heure aux mordus « Mordus des cafés historiques et patrimoniaux d’Europe »Vé !!.... Lou Rousen de ProuvençoDe Jean Dutheil et Joseph Brun Ecole pratique d’agriculture promo 1940-1943 Cet article est paru dans la revue qu’anime notre camarade. Les pins parasols, le
chant des cigales, les champs de vagues vertes près de cette Méditerranée
à la houle si bleu…..Quel merveilleux éblouissement.
Après le passage des phéniciens qui étaient de grand navigateurs implantés à Carthage. Les grecs fondèrent Marseille, plantèrent vignes et oliviers, comme il l’avaient fait à Athènes, puis les Romains créèrent de vastes domaines agricoles probablement à l’origine de nos villages et de nos « cafés » car il y avait toujours un lieu de dégustation et d’échange. Dés le 11° siècle les Bénédictins, améliorent la vinification, la conservation, facilite le transport du précieux nectar par l’utilisation du bouchon de liège. C’est d’Aix à Nice que nous avons le plus ancien vignoble, il date de 2600 année soit six siècles avant notre ère. Ce vignoble est le premier producteur de vin rosé de France puisque 75% des 100 millions de bouteilles sont de cette qualité. Certains vignerons vous diront, avec une pointe de chauvinisme, que le rosé n’est pas du vin….ERREUR grossière ou GROSSIERE erreur !!!! Pour ceux qui veulent revenir aux sources, aux traditions ancestrales, aux produits d’origine, qu’ils sachent que, primitivement, les procédés de vinification par macération (mélange de jus et des peaux de raisins rouges) n’étaient pas connus, il en était de même pour l’égrappage, le pressurage et le filtrage. Seul le jus des raisins foulés avec les pieds et décanté donnait par fermentation du vin plus ou moins coloré, c'est-à-dire du rosé. C’était souvent un vin gris genre Listel ou « Provence très clair » à la mode voulue depuis quelques années par les touristes et vacanciers. Le rosé c’est tout un art, une réussite élégante, un vin « Drapeau » qui participe à la renommée de ce coin de la Méditerranée. Le bon rosé, il est mijoté, cultivé avec soin dans ce microclimat des creux de vallon , élevé avec douceur, ce qui permet l’obtention dans les conditions habituelles d’ensoleillement, la finesse du bouquet, les arômes et des degrés alcooliques exceptionnel, c'est-à-dire un équilibre où l’un des constituant n’écrase pas les autres. La faible pluviométrie de cette région au sol pauvre en humus, argileux, sableux, caillouteux, souvent perméable, en fait une terre de prédilection pour la culture de la vigne et de l’olivier. Le faible pouvoir de rétention est souvent augmenté par la présence en sous sol, de roches détritiques de type poudingue, mais également de type Brèche avec argile, mica et grain de quartz* ou de sédiments marins ; le mistral aidant au bon équilibre d’un produit de qualité. Pour certaines zones du littoral, entre autre, LA LONDE ? HYERES, ST-TROPEZ, RAMATUELLE et autres villages du bord de mer, il faut savoir que ces vignobles ont été replantés du fait que les armées du III ° Reich occupant le sud de la France avaient crées une zone interdite de plusieurs kilomètre à l’intérieur des terres. L’Allemagne de l’époque a contribué sans le savoir au renouveau et au succès de l’actuel vin de Provence. L’encépagement a été régénéré et amélioré par les variétés telles que : Grenache, Syrah, Carignan, Mourvédre principalement mais aussi Cabernet, Tibouren, Cinsault pour l’obtention de vin rouge et rosé. Tandis que les cépages : Sémillon, Rolle, Ugni Blanc, Clairette étaient réservé pour le vin blanc. Mais c’est surtout au niveau des portes greffes (racine) qu’il y a révolution en adoptant le : « Richter 110 » ou le SO4 pour les sols profonds. Par contre « Jacqése » et « Rupestris de Lot », étaient abandonnés. Pour être plus concret, mieux cerner l’évolution agronomique et commerciale des vins des Côtes de Provence prenons l’exemple d’un domaine de particuliers et non pas l’étude d’une cave coopérative ou une société commerciale. En 1980 ce Domaine familial de 17 ha était constitué uniquement de creux de vallon entre pinèdes et maquis, il produisait un vin principalement vendu à bas prix au négoce ; une très faible partie, depuis 1955, était commercialisé en bouteilles. En 2002 ce domaine est arrivé à 47 ha par plantations soutenues et produit 2000 hectolitres de vin totalement commercialisé en vente directe, soit aux particuliers soit aux restaurateur. Le conditionnement se fait çà la propriété, tant pour les bouteilles que pour les cubis de 5 et 10 litres ; une grande partie des ventes se fait au « caveau ». Actuellement la production et la commercialisation assurent la vie décente de trois familles et a permis de créer 6 emplois permanents auxquels s’ajoute les saisonniers pour la taille de la vigne et les vendanges manuelles. Dans ce domaine, la production ne dépasse pas 40 hl à l’hectare car il faut savoir limité la récolte pour avoir la qualité. Chaque vallon est une vague verte où les propriétaires respectueux de l’environnement, passionnés de leur métier, jaloux de leur talent sont fiers de leur savoir faire, transmis de père en fils depuis plus de 200 ans. Surveiller la végétation, traiter contre les maladies, éloigner les sangliers, suivre au jour le jour la maturité et vendanger à l’optimum végétatif du vignoble est la méthode appliquée par deux jeunes viticulteur, bardés de diplômes d’Agronomie et d’œnologie qui primitivement ont bénéficiés d’une solide formation au Lycée Agricole de Hyères BTAG ET D’ (1970-1973). Prenez le temps d’un détour par la route de l’Escallet et, après 4 Km dont deux de chemin de terre, vous arrivez au domaine de la TOURRAQUE, sur la commune de RAMATUELLE, pour une dégustation au caveau du GAEC : BRUN-CRAVERIS. C’est « LINE » quoi vous accueillera ; elle est sœur de notre vigneron et épouse de notre œnologue. Nous savons que nous ne pouvons être à la fois au four et au moulin ! À la vigne et à la cave, il fallait bien assurer la responsabilité administrative et commerciale, mais Line, pour une dégustation, saura abandonner ses ordinateurs et autres logiciels ! L’accueil est chaleureux, cordial, méridional sans excès et, si vous vous présentez comme Ancien d’Hyères, c’est sûr qu’il y aura un verre de plu ! Votre palais sera délicatement charmé, votre gosier plein de codalies, l’œil enchanté par le paysage, l’ouï par le chant des cigales. Vous ne serez pas déçu de votre visite dans ce domaine familial au terroir privilégié du littoral méditerranéen, entre CAP LARDIER et CAP TAILLAT, face à la baie de BRIANDE. Leur rosé cuvée « JOSEPH BRUN » fait uniquement de Grenache, est élaboré dans le but d’apporter aux consommateurs un vin facile à déguster, vif et parfumé, rond et gouleyant ; il doit se boire jeune et frais : 10 °, pas plus. Désaltérant, tout en finesse, il est agréable en toute saison et accompagne à merveille tout un repas. Comme tout bon producteur, les bons vignerons de VAR veillent au grain non seulement pendant la vendange mais aussi toute l’année avec l’aide du « CONSERVATOIRE DU LITTORAL » afin de maîtriser et réglementé la construction, créant, de concert, des sites classés. Ces vignobles sont en effet la convoitise des grands de la finance et des promoteurs immobiliers, achetant à prix d’or des domaines qu’ils n’ont pas le droit de cultiver. Agriculteurs, viticulteurs et autres étant des professions réglementées. Le prix de la terre est à un niveau où le paysan ne peut plus acheter pour cultiver. On veut leur enlever vignes, maquis, pinèdes, forêt de chêne liège et autres calanques aux plages de sable doré. Ils arrivent en yacht ou en belle voiture et c’est toujours
la même question : « Bonjour…c’est à vendre ? » La réponse est souvent la même : « NON ». Mais tout peut dérailler lors d’une succession ou si, par malheur, la banque prêteuse réclame un remboursement difficile à honorer. Les juges s’en mêlent, suspendent les ventes. Les « écolos » ouvrent l’œil voulant sauvegarder les espaces sauvages et naturels. Il y a toujours une petite bête, une petite herbe rare qu’il ne faut pas détruire. Enfin bref, plus personne ne s’y retrouve, mais dans le coin personne n’y croit ! « Si un riche achète, c’est pour spéculer » dit on !!! Amis lecteur, si vous voulez, vous et vos enfants, sauvegarder tous vos souvenirs de vacances dans cet environnement merveilleux, faites vivre la viticulture de Provence. « LOU ROUSEN DE PROVENCO APELLO LA CANSOUN ET FAI DANSA JOEINE ET VIEI » Joseph Brun et Jean Duteil *Nos remerciements à Pierre FORAY. Professeur en mécanique des sols à la Faculté de Grenoble pour l’identification des roches Pour animer l’immortelle
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N’oubliez pas que pour faire vivre l’IMMORTELLE nous avons besoin de vos articles et de vos photos. Alors à vos plumes et à vos souvenirs. ( Faites parvenir vos articles directement au lycée à l'intention de Mr BENCHIHA) Résultats aux examens
Effectifs :
Le Personnel : ATOSS ( agents
de service et administratif) : 33 personnes Soit un total de 121 personnes travaillant dans l’établissement formation jeune, à ces chiffres il faut ajouter les personnels travaillant au CFPPA et CFA Quelques dates : Rencontre parents/professeurs: le 20 décembre 2002 de 13h30 à 17h00 et le 11 avril 2003 de 15h30 à 18h00 Journée porte ouvertes: le samedi 8 mars 2003 de 9h00 à 12h00
Nos peines
Pensez à régler vos cotisations annuelles 10 Euros , Le Trésorier Georges FERMIER Votre Conseil d’administration au travail !!!!!!! Le 25 Janvier 2002
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